Augmentation glutéale par implants (augmentation fessière par prothèses)

Implants : la plastie d’augmentation glutéale par prothèses fait appel à des implants remplis de gel de silicone. Les prothèses présentent différentes formes (ronde ou anatomique) et une large gamme de volume : le choix de ces caractéristiques est guidé par les attentes personnelles et par la morphologie individuelle. Même si la durée de vie des prothèses est longue, leur mise en place ne peut pas être considérée comme définitive : un remplacement des implants devra intervenir tôt ou tard.

Voie d’abord : les incisions (1 pour chaque côté) sont positionnées dans la partie haute du pli inter-fessier. Il en résulte 2 cicatrices de 6 à 7 cm de long, placées dans le pli.

Position : pour accueillir les prothèses, un espace est créé dans l’épaisseur du muscle grand fessier (loge intra-musculaire).

Gestes complémentaires :

• En association à la mise en place de prothèses de fesses, il est possible de réaliser une lipoaspiration des zones adjacentes, comme la taille (poignées d’amour) ou les hanches (culotte de cheval). En soulignant la cambrure du creux des reins, la liposuccion contribue à accentuer la perception du volume apporté par les implants glutéaux.
• Si les fesses présentent un aspect tombant, il n’est pas toujours complètement corrigé par l’augmentation de volume apportée par les prothèses. Pour corriger pleinement le relâchement, il convient alors d’effectuer en complément un lifting des fesses.

Alternative : lorsque l’on souhaite éviter le recours à des prothèses, il est possible de s’orienter vers une augmentation des fesses par lipomodelage, à condition de nourrir des attentes raisonnables en termes d’objectif de volume et de présenter suffisamment de graisse à prélever sur d’autres zones du corps.

Deux consultations pré-opératoires avec le Dr DUPEYRON sont nécessaires avant l’intervention. Un devis détaillé est remis à l’issue de la première rencontre.

Une consultation pré-anesthésique doit systématiquement être programmée avant l’opération (dans les 2 à 30 jours précédant l’intervention). A l’occasion de cette rencontre avec le médecin anesthésiste, un bilan pré-opératoire pourra être prescrit.

Sevrage tabagique : un arrêt complet du tabac est recommandé, au moins 1 mois avant l’intervention et au moins 2 à 3 semaines après.

Anesthésie : l’intervention est pratiquée sous anesthésie générale.

Durée : le geste dure environ 2 heures.

Drainage : des drains sont mis en mis en place en fin d’intervention. Ils sont habituellement retirés le lendemain.

Hospitalisation : elle est de 24 heures (1 nuit sur place) : entrée le jour-même de l’intervention et sortie le lendemain.

Douleurs : les suites peuvent être douloureuses, en particulier dans les premiers jours. Un traitement antalgique adapté est prescrit pour cette période.

Œdème (gonflement) et ecchymoses (bleus) sont habituels et peuvent être marqués pendant les 15 premiers jours.

Soins : les cicatrices sont protégées par un pansement qu’il convient de changer quotidiennement. Les soins durent une quinzaine de jours et sont idéalement confiés à une infirmière. Quelques fils (un nœud de chaque côté) sont retirés au bout d’une douzaine de jours.

Vêtement post-opératoire : une panty de contention doit être portée, jour et nuit, pendant 1 mois.

Consignes particulières : il est conseillé d’éviter, autant que possible, la position assise pendant 2 semaines.

Arrêt d’activité physique : il est recommandé d’attendre 1 mois sans réaliser d’efforts importants et avant de reprendre des activités sportives.

Arrêt d’activité professionnelle : la convalescence impose une interruption d’activité de 10 à 15 jours.

Suivi post-opératoire : des consultations de contrôle sont prévues à 12 jours, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an de l’intervention, puis tous les ans.